Coup de pédale sur le Tour de Guyane !

C’est parti pour le 19e Tour cycliste international de la Guyane.


Le Tour cycliste international de la Guyane en est à sa 19e édition et les Guyanais ne sont pas prêts de s’en lasser. La preuve, ils seront nombreux sur les routes à suivre et encourager leurs champions. Dans les chaumières, on est à l’écoute de la radio et les commentaires des spécialistes accompagnent les retransmissions télévisées de l’événement sportif phare du département. Il faut reconnaître que si le cyclisme guyanais n’a pas le même niveau que celui de ses voisins guadeloupéen ou encore martiniquais, il n’en demeure pas moins aussi populaire.

Un parcours modifié

Les spectateurs ne vont pas s’ennuyer. Le parcours de cette année devrait être plus pimenté que celui de la saison dernière. Deux étapes arrivent à Saint-Laurent du Maroni, dans le grand Ouest guyanais. L’autre nouveauté réside dans le changement d’itinéraire entre Cayenne et Régina. Cette étape a été remplacée, il y a trois ans, par un circuit Régina/Saint-Georges/Régina. Ces changements n’ont rien de révolutionnaires ou de marquants. L’étape Cayenne/Régina était intéressante, car la plus vallonnée. Mais l’état de la route entre ces deux communes était tel qu’il a fallu trouver une solution. Certains autres changements étaient également nécessaires.

Une compétition relevée


Une délégation scientifique russe, venue pour l’installation de la fusée Soyouz, est actuellement en Guyane dans le seul hôtel du fleuve. Cela a obligé les organisateurs à modifier le parcours. Ce qui a fait dire à quelques uns qu’il manquait de cohérence. Le Tour cycliste international de la Guyane est une compétition plus difficile qu’on ne le laisse entendre. Certes, il n’y a pas d’étapes où un coureur peut se dire qu’il peut faire la différence. Il y a plus de côtes et pas d’épreuves de montagnes. Les contre-la-montre sont vraiment l’un des moments-clés dans la compétition susceptible de changer la face de la course.

Le Tour de Guyane, une course identifiable

« Le Tour de Guyane, c’est beaucoup de relance, d’attaque, d’arrêt et de démarrage. C’est extrêmement physique », souligne Jean-Gilles Assard, journaliste à RFO-Guyane et spécialiste de la petite reine. Les supporters attendent énormément de la sélection guyanaise et de son fer de lance Patrice de Nays Candau, vainqueur en 2006 d’une étape du Tour. Côté antillais, il ne fait aucun doute que la sélection de Guadeloupe, qui possède une fort belle génération de jeunes champions, voudra confirmer sa suprématie régionale et poursuivre sur sa lancée positive du Tour de Guadeloupe 2008. Les Guyanais ont également des prétentions. A domicile, ils tenteront de faire encore mieux que l’année dernière, où les coureurs guyanais s’étaient imposés à cinq reprises dans le Tour.


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