Vuelta al País Vasco

Andy Flickinger, plus fort que Coluche ?

Tour du Pays Basque 2014. Etape 2. Ordizia – Dantxarinea (155km), le 08/04/2014.

Hier, j'ai bien ri avec Andy Flickinger. Le directeur sportif d'Europcar, les petits poucets français de l'élite du cyclisme, a déclaré : « Chez nous, le leader, c'est le collectif. » Il faut avouer qu'elle est cocasse celle-là. Personnellement, j'étais pas loin de me péter la rate de rire en lisant ça. C'est un peu comme si l'entraîneur d'une équipe de foot déclarait que l'important c'est pas de marquer des buts, c'est de se faire des passes. A vouloir jouer le collectif jusqu'au bout, les Europcar feraient sans doute mieux d'aller partager une bière ensemble au café du coin. La bière, y'a pas mieux pour un collectif. Mais sur un vélo, c'est quand même pas mal d'avoir un type capable de pousser la pédale un peu plus que les autres. La passe à dix, c'est rigolo mais ça sert pas à grand'chose pour gagner des courses. Sinon, aujourd'hui, dans le Pays Basque, Martin a fait avaler son dentier à tout un peloton qui lui courait après. Il est grandiose ce Tony. Ils étaient au moins cinquante-deux à rouler derrière lui pour le rattraper, ça lui a fait ni chaud ni froid. Il a bourriné avec l'élégance d'un Concorde, tout seul, jusqu'à la ligne d'arrivée. Valverde, de son côté, n'a apparemment pas décidé de lâcher l'affaire. Non. Sa tactique, c'est d'attaquer Contador au moindre faux-plat. Ça sert strictement à rien mais c'est drôlement sympa à regarder. Le gars, quand il voit un dos d'âne ou un ralentisseur, il se dit que c'est sans doute l'occasion rêvée de lâcher cet espèce de gros pot de colle de compatriote qui lui suce la roue jusque dans les nids de poule. Oh, ça continue drôlement bien ce Tour de Basquie.


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